Qui l'eut crû ?

Et bien, autant dire que la journée se termine en beauté. Encore une fois, quelqu'un me tournait autour. Seulement, je ne me laisse pas faire et j'ai donné ma façon de penser de son comportement. Je pense qu'avec ça il a compris... Habillée avec la tenue obligatoire de Poudlard, je portais sur moi une chemisette avec la cravate verte ainsi que la jupe obligatoire pour les filles. Bof, je n'ai rien contre cette tenue mais je la trouve un peu sobre.

Quittant le rez-de-chaussée après avoir jeter un coup d'œil aux sabliers, je me dirige vers les escaliers qui mènent vers les cachots et derrière ça, ma salle commune. Derrière un sourire se cache une envie irrésistible d'aller voir mon père mais je ne veux pas le déranger pendant la correction des derniers devoirs.

Bien entendu, l'élève que je suis à rendu le devoir au professeur Rogue. Pour le plus grand plaisir de celui-ci. Il est sévère mais il nous a toujours aimer mon frère et moi. Il veut absolument qu'on soit les meilleurs et c'est toujours ce que veulent les papa. J'exauce alors son souhait mais il y a toujours cette Gryffondor qui vient me barrer la route.

Soupirante, je me résigne à ne pas le déranger de suite, je verrais plus tard. Puis je me demande où est mon frère et surtout ce qu'il fait. Je ne peux pas m'empêcher d'être curieuse. Non, je ne peux pas. Secouant ma tête, je reprends mes esprits. Ne voulant pas rentrer dans ma salle commune, je décide de rester vagabonder dans les cachots. Pas que je ne m'aime pas les cachots mais disons que je n'ai pas envie de voir le préfet de la maison. J'ai souvent envie de lui mettre une baffe. Mais je pense qu'il peut s'estimer heureux que j'ai refusé le poste de préfète en chef...

Severus avait besoin de prendre ''l'air'', corriger des devoirs commençait franchement à l'agacer. C'était pourtant son quotidien. Mais ce soir-là il n'arrivait pas à ce concentrer.

La raison? S'était simple...ça faisait un an aujourd'hui que Virginia était morte...Un an jour pour jour que sa femme, la deuxième qu'il ai sincèrement aimer, avait quitter se monde cruel. Il avait essayer de la récupérer, mais sans succès...Et maintenant s'était vraiment fichu.

Il se surprit a avoir une larme sur le visage en pensant à elle. Sa réputation aurait pris un sacré coup si on l'avait remarquer. Il essuya sa larme et tenta de reprendre son masque froid mais rien a faire. Son cœur avait trop mal.

S'est alors qu'il entendit des bruits de pas et fronça les sourcils. Un élève à cette heure? Il se demandait qui s'était. Il le sut rapidement quand il vit sa fille sortir d'un tournant de couloir. Il eu un mince sourire

Antinéa Virginia Rogue que fais tu dans les couloirs à cet heure là?!

dit il d'un faux air sévère

C'était même pas drôle. Il n'y a rien d'intéressant ici le soir. Ça pue le rat mort. Pffff. Marchant à mon aise, je continue ma route. J'ai simplement pris un bol d'air à l'entrée du château. Cela m'avait fait du bien un peu mais je ne me doutais pas que mon père allait quitter son bureau. Bien loin de là... Et puis, l'avantage d'être une aguicheuse, c'est que je peux me mettre tout le monde dans la poche. Sauf mon père et les filles. Je n'ai rien contre les filles mais faire certaines choses avec des filles serait le parfait opposé avec ma position actuelle. ce qui ne serait pas très catholique.

Je n'avais pas enfin de rire. Tout comme mon père, je ne parviens pas à oublier. Ma mère... Malgré les années et l'entente que j'avais avec elle, je n'arrive pas à oublier le fameux jour... Aujourd'hui, c'est encore pire qu'habituellement. Soupirante, je ne savais pas trop vers où je me dirigeais. C'est alors que j'entends une voix derrière moi. Sans même avoir le temps de me retourner, j'entendis la personne m'appeler avec mon second prénom.

Ça, c'est papa. Zut, moi qui ne voulait pas le déranger, c'est loupé cette fois encore... M'arrêtant alors, je soupire et je fais volte face pour être en face de mon père. Je crois que je vais me faire disputer. Fermant temporairement les yeux, je prends la parole

"- Papa, je... suis sortie un peu dehors pour prendre l'air"

Je m'approche de lui mais je devais être attentive à sa réaction. Il était mon directeur de maison après tout. Et puis maintenant qu'il m'a vu, je ne vais pas me cacher. Je n'avais qu'à faire plus attention. C'est bien fait pour moi.

Je la sentis trésaillir en entendant ma voix prononcer son nom complet. J'avais toujours cette effet là sur tout le monde, même sur mes enfants...Les pauvres, parfois je me demande si je ne suis pas un peut trop exigent et sévère avec eux...

Je l'entendit bégayer et me dire qu'elle était sortie pour prendre l'aire un peut. Je ne pouvais pas lui reprocher ça, pas avec la journée comme aujourd'hui...Je pouvais comprendre que s'était aussi dur pour elle que pour moi...Virginia était sa mère après tout...Et je ne l'ai jamais empêcher de la voir.

Sa va Anti, tu n'as pas besoin de te justifier...

Même ma voix n'était pas aussi rude qu'avant...Je commençais vraiment a perdre la main...

Tu sais que je suis la si t'a envie de parler...Je comprends que s'est une journée douloureuse et difficile pour toi...

Comment ne pas réagir face à ça. Surtout que même si c'est mon père, il reste néanmoins mon directeur de maison. Je lui devais le respect. Mais je connaissais les rumeurs à mon égard et à vrai dire, je m'en contrefiche complètement. Je ne suis pas à Poudlard pour leur beaux yeux. Mais je savais aussi ce qui m'attendait l'année si papa ne réagissait pas. Tout tous enfants de mangemorts, mon avenir est de suivre la lignée de cette tromperie. Mais pour le moment, je ne peux vraiment rien dire. Néanmoins, j'accepte ce destin qui me voue à celui qui fait trembler tout le monde en ce bas monde.

J'avais baisser et j'étais prête à recevoir les conséquences de cet acte. Je n'étais pas préfète et ce n'est pas un rôle qui m'intéressait. Avec la vie que je mène, je ne peux pas accepter ce rôle. C'est ainsi que j'ai refusé le rôle de préfète en chef. Pour moi, ce n'est pas un rôle où je dois m'investir. Bine loin de là. A mes yeux, les préfets sont inutiles et ne servent qu'à faire chier son monde. Malefoy en est le parfait exemple sans parler de cette miss-je-sais-tout qui m'horripile.

Puis je l'entends dire qu'il ne m'en voulait pas. Moi qui pensait être sanctionner. Ce n'était pas du tout mon genre de désobéir mais j'avais réellement besoin de voir la nuit et la lune de ce soir. C'était le jour réservé à maman aujourd'hui morte. Je ne l'avais jamais oublier et je ne voulais pas montrer ma faiblesse. Seulement, je suis humaine et cela fait parti des défauts de "l'hôte". Malheureusement... Puis il met dire qu'il est là si j'ai besoin de parler. depuis quelques années, Papa et moi, on se rapproche. Hochant la tête, je prends la parole.

- A vrai dire, j'ai vraiment hésiter à venir te voir... J'avais peur de te déranger pendant tes corrections de devoirs..."

Je l'entendis me dire qu'elle ne voulait pas me déranger. Elle semblait craindre une sanction de ma part et je vint a me surprendre à soupirer. Parfois être le prof le plus craint de Poudlard juste avant Minerva m'agaçait.

Anti...Tu sais bien que tu peux toujours venir me voir quand tu as besoin de parler...Tu es ma fille d'abord et avant tout, en classe tu me dois le respect d'accord mais rien ne t'empêche de venir chercher du réconfort près de moi, tu en as parfaitement le droit. Toi et ton frères êtes tout ce qu'il me reste maintenant...

En même temps, il était le responsable de la maison Serpentard et j'étais ma maison. Ce n'était pas le fait qu'il sois le professeur le plus craint. A vrai dire, pour moi, c'était un détail sans importance. Il restait mon père et je l'aimais. Loin de moi, l'idée de lui faire déshonneur mais j'étais prise entre deux feux. Comment réagir ? Je ne savais pas...

M'avançant vers lui, je finis par le serrer dans ces bras. Puis il pus entendre des sanglots. c'était Antinéa qui pleurait. Pourtant je ne pleure pas sans raison et mon père le sait mieux que personne. Je ne voulais pas de cette destinée macabre. Je voulais être simple et libre. mais la condition de mon père m'avait tracé une destinée qui m'était imposé. J'avais peur...

J'étais habituellement plus courageuse mais j'avais peur de lui et je ne voulais pas... Pourquoi m'y obliger ? Je ne veux pas voir mourir mes proches... Restant près de lui, on voyait des larmes sur mon visage habituellement agréable à regarder.

"- Papa, j'ai tellement peur !"

Antinéa vint doucement dans mes bras et je la serra doucement penssant qu'elle n,avait besoin que de réconfort pour sa mère. Mais alors, je l'entendit sanglotter. Mon coeur de père fut immédiatement en allerte et inquiet.

Je la berça doucement. J'étais pas douer en démonstration, mais je faisais ce que je pouvais quand mes petits avaient besoin de moi.

...Tu n'es pas obliger d'accepter ma belle...Tu n'es pas obliger, j'ai réussi a lui demander d'attendre que tu sois dans un travail fixe et que tu ai terminer tes études avant de te recruter...Et tant que tu es sous ma responsabilité il ne peut pas t'obliger...Je suis encore ton tuteur. Ne t'en fais pas sa ira...

Il lui caressa les cheveux pour la rassurer et la conssoler

Il est vrai que j'étais majeur. Mais je n'avais pas encore fini mes études. J'avais encore une marge mais je voulais presque redoubler pour m'éloigner de ce moment où je serais probablement forcé à suivre les ordres de celui qui dirige désormais la vie de mon père et la mienne. J'avais le cœur lourd et aujourd'hui fut la journée qui fut de trop. Comment éviter ? Il m'arrivait encore de me demander si cela se serait passé de cette manière si je n'étais pas la fille ainée de la famille Rogue.

Restant dans ces bras, je l'entendais me parler. Malgré qu'il ne savais pas vraiment s'y prendre, je savais qu'il était mon père et il avait toujours été là pour moi tout comme je le suis pour lui. J'avais beau avoir dix huit-ans, j'étais pire qu'une maman poule. Mais avec mon père. C'est bien ça qui était drôle. Et tout le monde se demandait comment je faisais. mais contrairement aux autres, je m'entends très bien avec mon père même si cela ne fut pas toujours le cas.

Il me caressait les cheveux comme lorsque j'étais petite. J'avais toujours adoré cet instant de tendresse. Il était l'un des rares qu'il manifestait mais je savais qu'il faisait beaucoup d'efforts.

"- Si je n'accepte pas, il va m'y obliger... Je ne veux pas qu'il te tue ou qu'il me tue face à un refus... "

Je restais dans ces bras et je pleurais toujours. j'ai peut-être dix huit ans mais cette situation m'agacait au plus haut point. Malgré tout ce qui se dit sur mon compte, je reste un être humain doté de sentiments et cela forme bien la faiblesse de ce que je suis.

Je continua de lui caresser les cheveux et la bercer doucement quand je sentis mon bras bruler. Merde...Non pas maintenant...

...Il nous appelle...Tout ira bien je suis avec toi

Je reste encore quelques secondes dans ces bras avant de l'entendre dire qu'il nous appelait. Je m'éloigne en secouant la tête négativement. Je ne veux pas y aller. Je ne veux pas. J'avais peur de lui et il le savait. Le mage noir en profitait aisément. Malgré que je sois tout mon père, il parvenait quand même à lire mes pensées. Cela me fait peur... Je regarde mon père en soupirant et en fermant les yeux.

"- Papa, je ne veux pas y aller. Dis lui que je suis malade. Je ne veux pas le voir... Une bonne grippe et il ne t'embêtera pas. S"il te plait... Il me terrorise..."

J'avais presque envie de le supplier. je ne voulais vraiment pas le voir aujourd'hui. Pas le jour de ma mort de maman. Il ne fallait pas sinon il obtiendrait facilement ce qu'il souhaite mais je n veux pas lui donner...

Elle me supplia de ne pas l'amener et je devais avouer qu'aujourd'hui s'était mal choisi a cause des circonstences.

D'accord ma grande...Je lui dirai que tu es malade...Tu ne le vera pas aujourd'hui, mais il finira par s'impatienter et tu n'auras plus le choix...

Je l'embrassa sur le front pour la rassurer. J'aurai préféré qu'elle reste enfant toute sa vie, ça lui aurait éviter ça...

J'étais sérieuse. Je ne voulais pas le voir aujourd'hui. Il en aurait clairement profiter. Je ne veux pas lui céder. Mais je sais qu'en me refusant à lui, je mettais ma vie et celle de mon père en danger. Mais à côté de mon père, ma vie n'avait que peu d'importance. Il devait continuer à jouer l'espion pour le directeur de l'école. Ma place est moins importante que la sienne. Je le regarde et je le remercie en souriant.

"- Je te promets de l'affronter lorsque le moment sera venu mais je ne me sens pas prête aujourd'hui... Merci papa !"

Je ferme les yeux lorsqu'il m'embrasse sur le front. Je me sentais en sécurité avec lui. Plus que jamais, je me sentais moins seule. Puis je souris à mon père. Il a toujours été là pour moi et je sais que je peux compter sur lui en cas de pépin. Mais comment faire appel à lui si on me recrute ? Là, je ne pourrais pas lu demander de l'aide...

Je la serra contre moi. Elle me remercia de tout faire pour faire patienter Voldemort, mais au fond je savais que le maître ne patienterai pas longtemps. Mais entre ma vie, et celle de ma fille unique, je n'hésiterai jamais. Sa vie vallait plus que la mienne. Si je devais mourire pour la sauver je ferai ce sacréfice sans hésité.

Je serai toujours la pour te protégé Anti...Te protégé et te conseillé, tu poura toujours compter sur moi, je te le promet.

Puis il me serre dans ces bras. j'adore ces rares moments où il me montre son amour. C'est vrai que c'est rare mais j'en profite à chaque fois. J'essuie mes larmes et je retrouve le sourire. Sa présence me rassure et je suis toujours soulagée. Il est bienveillant avec moi. restant dans ces bras, je récupère mon sourire si radieux. Je suis quand même plus jolie avec un sourire sur le visage. Surtout que je suis connue pour être une véritable croqueuse d'homme. C'est autant vrai que faux mais je plais à beaucoup d'homme mais ici, personne ne me plait. En espérant que je ne finisse pas avec ce veracrasse de Malefoy

"- Je t'aime Papa ! Merci pour tout ce que tu as fait pour moi !"

Je me sépare de ce câlin pour lui déposer un baiser sur la joue. C'était mon père et je lui devais bien ça. A mes yeux, il le mérite.

Elle me remercia pour tout ce que je faisais pour elle et je me demandais si vraiment je méritait cette reconnaîssance...Je n'avais pas fais grand chose, pour moi...J'avais surtout nui, d'abord mon divorce avec sa mère, ensuite le décès de cette dernière et enfin Voldemort qui la veut dans ses fidèles...décidément ce n'était pas facile être enfant de mangemort, je comprenais Drago maintenant.

Je t'aime aussi ma chérie...

Ma marque me brula encore plus. Je devais vraiment y aller.

Va dormir maintenant il est l'heur